L'origine des signes zodiaques

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Les douze signes que nous connaissons sont l'héritage direct de la civilisation babylonienne, transmis successivement par les Grecs, les Romains puis les Arabes. Dès le IIIe millénaire avant notre ère, les Babyloniens distinguaient les astres dont les positions relatives étaient fixes les étoiles, des astres « errants », c'est-à-dire le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles à l'oeil nu Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Ces dernières étaient également appelées « interprètes », car les Babyloniens considéraient que les planètes expliquaient aux hommes les desseins des dieux. Ils connaissaient également l'écliptique. Ils ont réparti les astres fixes selon cinquante-deux constellations, dont douze dans la bande zodiacale.

Ce découpage de la bande zodiacale était certes affaire de pure convention, mais il renvoyait alors au plan circulaire des anciennes citées mésopotamiennes. Il faut sans doute y voir une sorte de plan d'urbanisme des cieux destiné aux dieux. Il est probable que l'origine du Zodiaque ne remonte pas à une époque antérieure au début du IIe millénaire avant notre ère. Les Babyloniens avaient en effet associé leur plus ancien dieu connu, En-Kis, à la constellation du Bélier, et ce lien marquait un repère important, probablement le passage du Soleil dans cette constellation à l'équinoxe de printemps. Or on sait par Hipparque qu'en 140 avant J.-C. le Soleil se levait encore dans le Bélier à l'équinoxe. Sachant que le Soleil se décale d'une constellation tous les 2 160 ans en raison de la précession des équinoxes voir plus loin, on en déduit que l'origine du Zodiaque babylonien remonte soit à 2 000 ans av. J.-C., soit à environ 26 000 ans avant notre ère, ce qui n'est guère probable !

L'omniprésence dans la grande presse d'une rubrique « Votre horoscope », de même que l'abondante production de livres sur le sujet, ne laisse aucun doute sur la place importante qu'occupe l'astrologie dans nos sociétés. Le sondage déjà cité révèle que, globalement, un quart des personnes interrogées déclarent croire au pouvoir de prédiction de l'astrologie, tandis qu'un tiers croit à l'influence des astres sur le caractère des individus. Les sociologues n'ont donc pas manqué de se pencher sur la question, essayant de déterminer quels groupes sociaux, culturels ou démographiques accordaient le plus de crédit aux thèses de l'astrologie. Les résultats de leurs études sont venus bousculer quelques idées reçues...

Le taux de croyance ne diminue pas avec le niveau d'étude. La croyance est plus répandue parmi les gens ayant un niveau d'étude secondaire ou même supérieur, que parmi ceux qui se sont arrêtés à l'école primaire. Avec toutefois une exception pour les gens ayant suivi une formation supérieure scientifique : ceux-ci sont beaucoup moins croyants que leurs homologues littéraires. D'un point de vue démographique, ce sont les femmes et les jeunes qui croient le plus en l'astrologie. Enfin, la croyance est la plus répandue dans les catégories sociales dites « moyennes à dominante intellectuelle », comme les instituteurs, étudiants, employés et cadres moyens ; les moins croyants étant les professeurs, cadres supérieurs et agriculteurs.
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